PRÉSIDENTIELLE 2025 : LA FIN DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE AU CŒUR DE LA REVUE DE PRESSE IVOIRIENNE
La presse ivoirienne du 24 octobre 2025 revient largement sur la clôture de la campagne électorale, marquée par les derniers appels au vote, les meetings des candidats et les réactions contrastées entre majorité et opposition.
Une campagne électorale qui s’achève dans une ambiance contrastée
À la veille du scrutin du 25 octobre 2025, la plupart des journaux ivoiriens consacrent leur Une à la fin de la campagne électorale, clôturée la veille à minuit.
Les quotidiens L’Inter et Soir Info relatent les derniers meetings des cinq candidats : Alassane Ouattara, Ahoua Don Mello, Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Henriette Lagou.
« ADO termine en force dans une ambiance carnavalesque », titre Le Matin, citant le président-candidat qui affirme que « la Côte d’Ivoire va bien » et promet de « faire plus ».
Entre triomphalisme et contestation
Les journaux proches du RHDP, tels que Le Patriote, RHDP News ou L’Expression, se félicitent d’une campagne réussie et d’un bilan positif du président sortant, allant jusqu’à titrer que « le RHDP a plié le match ».
À l’opposé, L’Héritage et Dernière Heure Monde relaient la position de l’opposition, qui dénonce des « abus contre les opposants au 4ᵉ mandat » et appelle à une élection inclusive.
Selon Générations Nouvelles, la période pré-électorale aurait fait « au moins six morts et plus de 700 arrestations ».
Les voix de l’opposition et les appels au calme
L’interview accordée par Laurent Gbagbo au journaliste Alain Foka continue également de faire réagir. Plusieurs titres, dont Le Canard Déchaîné et La Voie Originale, dénoncent un « braquage électoral en cours ».
De son côté, L’Essor Ivoirien relaie les propos du président Ouattara, qui « exhorte à voter pour la paix », tandis que Le Jour Plus appelle « tous aux urnes, demain ».
Enfin, Notre Voie estime que le véritable adversaire du chef de l’État sortant sera le taux de participation, tandis que Le Bélier cite Tidjane Thiam pour rappeler qu’« une autre Côte d’Ivoire est possible ».
