ALLEMAGNE : FRIEDRICH MERZ CRÉE LA POLÉMIQUE AVEC DES PROPOS SUR L’IMMIGRATION

Le chancelier allemand Friedrich Merz déclenche une vive controverse après des propos jugés stigmatisants sur les migrants en situation irrégulière.

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Des propos ambigus qui divisent

Lors d’une conférence de presse il y a dix jours, le chancelier allemand Friedrich Merz a évoqué les migrants comme un « problème dans le paysage urbain », malgré les mesures plus fermes de son gouvernement contre l’immigration illégale. Des propos jugés flous, mais interprétés par certains comme une stigmatisation des étrangers.

Cette déclaration intervient alors que la CDU, dirigée par Merz, réaffirme son refus de toute alliance avec le parti d’extrême droite AfD. Merz a déclaré : « Ce parti veut ouvertement détruire la CDU. »

Réactions politiques et citoyennes

La gauche et les sociaux-démocrates, partenaires de coalition, ont vivement réagi, accusant le chancelier de généraliser et de stigmatiser les personnes d’origine étrangère. Une manifestation spontanée a rassemblé entre 2 000 et 5 000 personnes à Berlin le 19 octobre.

Des critiques sont également venues de l’aile gauche de la CDU, notamment d’Armin Laschet, ancien candidat à la chancellerie. Pourtant, un sondage publié le 24 octobre indique que deux tiers des Allemands soutiennent les propos de Merz.

Une polémique relancée par des propos sur la sécurité

Le 20 octobre, Merz a maintenu ses déclarations, affirmant : « Demandez à vos filles. Elles vous confirmeront que les problèmes existent, au moins après la tombée de la nuit. » Ces propos ont déclenché une manifestation de femmes devant le siège de la CDU et une pétition réunissant plus de 200 000 signatures.

Merz a précisé depuis Londres que ses propos visaient les migrants en situation irrégulière, sans emploi et au comportement criminel. Il a également souligné que la migration reste essentielle pour l’économie allemande.

« Les problèmes viennent des migrants en situation irrégulière, souvent sans travail et qui ont un comportement criminel. » — Friedrich Merz