LE FMI ET MOODY’S CONFIRMENT LA STABILITÉ ÉCONOMIQUE DU GHANA
Grâce à une politique budgétaire rigoureuse, le Ghana obtient le soutien du FMI et une meilleure notation de Moody’s, renforçant la confiance des investisseurs.
Le Ghana salué pour sa rigueur budgétaire
L’économie ghanéenne enregistre des signaux positifs. Le Fonds monétaire international (FMI) a validé la poursuite du programme de financement de 3 milliards de dollars, tandis que Moody’s a relevé la note souveraine du pays à Caa1 avec une perspective stable. Ces décisions confortent le gouvernement dans sa stratégie d’assainissement budgétaire.
« Ces réalisations ne sont pas des fins en soi, mais elles posent les bases d’une reprise soutenue et d’une prospérité partagée », a déclaré Thomas Ampem Nyarko, vice-ministre des Finances.
Des indicateurs en nette amélioration
Sous la présidence de John Dramani Mahama, en fonction depuis janvier 2025, le Ghana affiche :
Un excédent primaire de 1,4 % du PIB en août
Un déficit budgétaire réduit à 1,5 %
Une dette publique ramenée à 46,8 % du PIB
Des réserves internationales brutes en hausse de 43 %, atteignant 10,7 milliards de dollars
Moody’s justifie sa décision par « la poursuite de l’assainissement budgétaire, les progrès dans la restructuration de la dette et l’amélioration des réserves de change ».
Un héritage fiscal lourd, une réponse ferme
Le gouvernement actuel a hérité d’un déficit de 7,9 % du PIB et de 67,5 milliards de cedis d’arriérés envers des entrepreneurs. Pour y remédier, des amendements à la loi sur la gestion des finances publiques ont été adoptés en mars 2025, en partenariat avec le FMI. Ces réformes imposent :
Un excédent primaire annuel d’au moins 1,5 % du PIB
Un objectif de dette publique sous les 45 % d’ici 2034
Un nouveau conseil fiscal entrera en fonction dès 2026 pour garantir le respect de ces engagements.
