GAZA : ISRAËL MAINTIENT LA PRESSION SUR LE HAMAS AU DÉBUT DE LA DEUXIÈME PHASE DES NÉGOCIATIONS
Une deuxième phase sous haute tension
La deuxième phase du plan de paix à Gaza, élaboré en partie par Donald Trump et Tony Blair, s’annonce plus complexe que la précédente. Les négociations, suspendues une semaine pour permettre l’application de la première phase, ont repris le 14 octobre. Elles abordent désormais des sujets sensibles : la gouvernance de Gaza, le rôle du Conseil de paix et le désarmement du Hamas.
« Le combat n’est pas terminé. Israël est déterminé à obtenir le retour de tous les otages. » — Benyamin Netanyahu
Le désarmement du Hamas au cœur des blocages
Le Hamas refuse de se désarmer ou de céder son contrôle politique sur Gaza. Pire, il se redéploie dans les zones évacuées par l’armée israélienne. De son côté, Israël fait face à la pression des États-Unis, qui souhaitent voir l’Autorité palestinienne reprendre le contrôle de Gaza — une option rejetée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
Une pression croissante autour des otages
L’échange de prisonniers et d’otages, cette fois non conditionné à l’avancée des négociations, a pu avoir lieu. Le Hamas a libéré les 20 derniers otages vivants le 13 octobre, mais n’a restitué que 9 corps sur les 28 otages décédés. Israël juge ce rythme insuffisant et accentue la pression.
« Ce sont les derniers otages que nous avons pu atteindre », a déclaré le Hamas, invoquant des contraintes logistiques.
Soutien américain et menaces de reprise militaire
Donald Trump a affirmé sur CNN qu’il pourrait autoriser Israël à reprendre ses opérations militaires si le Hamas ne respecte pas l’accord de cessez-le-feu. Le ministre israélien de la Défense a d’ailleurs demandé à l’armée de préparer un plan pour une « défaite totale du Hamas à Gaza ».
Un échange de dépouilles en parallèle
En réponse, Israël a remis les corps de 30 Palestiniens supplémentaires dans le sud de Gaza, portant à 120 le nombre total de dépouilles restituées, selon le ministère de la Santé du Hamas et l’hôpital Nasser de Khan Younès.
